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Voyage avec Daaji à Bengaluru (Bangalore) – 3ème partie, 31 juillet 2019

Mercredi 31 juillet

Croyez-vous en Dieu?

Au cours de la journée, chacun s’est préparé pour se rendre de l’ashram Paramdham, au campus de ‘l’Indian Institute of Management’ de Bangalore, où la conférence ‘Elevating Consciousness Through Meditation for Global Harmony’ (l’élévation de la conscience par la méditation pour une harmonie globale) était en cours de préparation, et allait avoir lieu du 1er au 3 août. Auparavant, le 31 juillet au soir, un événement s’était tenu dans l’auditorium de l’IIMB, dont le thème était Heartful Leader: Design Your Legacy (dirigeant Heartfulness: créez votre héritage de leadership); cet événement s’adressait à environ 300 CXO, responsables institutionnels, leaders d’opinion et influenceurs. Il a été ouvert par le Professeur G. Raghuram, directeur de l’IIM Bangalore; le Professeur Ramnath Narayanswamy de l’IIM Bangalore a également prononcé un discours d’introduction. Des participants du monde entier étaient présents pour explorer les aspects du leadership conscient.

Daaji a commencé sa présentation en introduisant l’idée de la méditation et de Dieu: «En spiritualité, la pensée que nous entretenons dans notre cœur pendant la méditation est une pensée sur la présence de la Lumière Divine dans notre cœur. Ensuite, dans une attitude de prière, nous attendons que l’expérience se produise. Dieu n’a jamais été perdu, c’est pourquoi, dire que nous cherchons Dieu n’est pas correct. Lorsque notre conviction en Dieu est solide comme un roc, pourquoi avons-nous besoin de dire que nous croyons? Quand nous voyons les étoiles, le soleil et la lune, est-ce que nous nous disons « Est-ce que j’y crois »? Est-ce que nous nous disons « Je crois en la lune »? Non, car nous en sommes certains.»

«Nous disons que nous croyons en Dieu simplement parce que nous n’en sommes pas très sûrs; alors, comment faire pour que Sa présence soit une garantie, une conviction solidement ancrée dans notre cœur? Dieu ne va pas se montrer sous la forme que nous adorons… Pourquoi Mère Kali est-elle représentée par d’immenses ténèbres? Je vais essayer de partager avec vous l’hypothèse que je nourris dans mon cœur. Pourquoi l’appelle-t-on mère? Parce qu’elle est le Créateur, celui qui donne naissance à l’univers. Qu’y avait-il avant l’univers quand il n’y avait ni galaxies, ni étoiles, ni planètes? Sans étoiles, il n’y avait que des ténèbres. La source de cette création est l’obscurité. C’est pourquoi nos sages et nos prophètes ont symbolisé Kali par des illustrations très visuelles – l’obscurité, le symbole à partir duquel tout est né.»

«Et quand le Big Bang s’est produit, imaginez ce que cela a été. Imaginez qu’une bombe explose près de chez vous: vos oreilles seront assourdies, vous aurez peur et il y aura de la violence. Ce Big Bang initial a donc été dépeint à l’image d’une telle explosion: fugace, violente. C’est pourquoi Kali a été dépeinte sous cette forme. C’est tout. C’est un symbole. Elle peut se manifester à tout moment si une personne utilise son pouvoir et ses invocations. Elle se manifesterait devant Ramakrishna Paramahansa à sa demande. Vous avez aussi dû entendre parler de l’histoire de Kunti dans le Mahabharata, qui pouvait à volonté invoquer la présence du dieu soleil et du dieu du vent. Ils avaient ce niveau de pouvoir grâce à leur niveau de pureté.»


Comment pratiquer la méditation Heartfulness


Revenant au sujet de la méditation, Daaji poursuivit: «Cette méthode de méditation est très simple. Nous n’avons rien à faire. Et c’est ce qui peut devenir un problème. C’est le Guide ou le Gourou qui fait tout. Il transmet, et nous sommes témoins de l’effet de cette transmission dans notre cœur. Vous n’avez pas besoin de me croire, car vous allez en faire l’expérience par vous-même. Qu’est-ce au juste que cette transmission et comment œuvre-t-elle dans votre cœur? Pour le comprendre, nous allons méditer maintenant avec la transmission afin que vous puissiez expérimenter par vous-même comment elle peut modifier votre conscience. Alors, allez d’abord vers l’intérieur et voyez ce que vous ressentez maintenant, pour que vous puissiez comparer ce ‘maintenant’ avec ce qui va se passer plus tard après la méditation. Ainsi, vous pourrez juger par vous-même. C’est cette transmission qui nous mènera d’un niveau de conscience à un autre. Et la prochaine fois que nous méditerons ensemble, ce soir ou demain, cette transmission nous mènera au niveau suivant. C’est ainsi que se poursuit ce voyage infini, d’un chakra à un autre, d’un plexus yogique à un autre. Et à chaque chakra, la conscience sera d’un ordre différent. Un changement galactique s’opère lorsque nous passons d’un chakra à un autre. Il est donc essentiel non seulement d’être réceptif, mais aussi d’être très sensitif.»

«Cela ne peut se développer que si vous y portez de l’intérêt. Si vous n’y portez aucun intérêt, ce n’est pas pour vous; mais même si cela ne vous intéresse pas, je vous demande d’essayer, et de voir ce que vous avez à voir.»

Daaji a ensuite guidé l’audience pour une séance de relaxation Heartfulness et une méditation.


Comment nourrir l’âme?


Après cela, Daaji a invité le public à se joindre à nouveau à lui le lendemain matin à 7 heures, où que chacun se trouve, afin de méditer et de faire l’expérience que la transmission peut aussi être reçue à distance. Puis il a posé une question à son auditoire: «Quelle est cette transmission dont nous parlons? Les Védas et les Upanishads font référence à pranasya pranaha, qui signifie ‘ce qui alimente votre propre prana (souffle); ce qui nourrit votre âme.»

Il a poursuivi en expliquant comment chacun des corps de l’être humain est nourri, y compris l’âme. «Quand pranahuti touche profondément notre cœur, c’est comme un arbre ayant connu deux étés consécutifs sans pluie, qui soudainement reçoit de la pluie la troisième année. Avec cette première pluie, l’arbre, presque mort, reprend vie et commence à fleurir. Avec pranahuti, c’est ce qui arrive à l’âme endormie.»

Après avoir décrit les états du Yoga Nidra et du Samadhi que certains membres de l’auditoire avaient ressentis lors de la session expérimentale, il a continué: «avec Heartfulness, l’état de Samadhi est très différent, car nous sommes parfois très absorbés, tout en restant conscients de tout ce qui nous entoure. C’est là la beauté de la chose. C’est ce qu’on appelle traditionnellement l’état de Turiya. Laissez-moi vous l’expliquer scientifiquement. Lorsqu’on mesure les activités cérébrales à l’aide d’un EEG (électroencéphalogramme), on observe des changements dans le cerveau selon la rapidité ou la lenteur de la pensée ou l’absence de pensée au cours du sommeil. L’impulsion synaptique crée un champ électromagnétique, pouvant être mesuré par un EEG. La pensée des enfants est très rapide, produisant des fréquences d’ondes cérébrales rapides de 30-40 Hz. Durant le sommeil, la fréquence des ondes delta est de 3 à 4 Hz. »


Turiya et Turiyatit


«Si vous ressentez ces ondes delta alors que vous êtes éveillé, cela signifie que vous êtes aussi détendu que lorsque vous dormez, tout en étant pleinement conscient. Cette relaxation mentale, semblable au sommeil alors que vous êtes conscient, est l’état de Turiya. Cet état delta se produit facilement au cours de la méditation Heartfulness, même si vous méditez pour la première fois.

Mais l’idée n’est pas de ressentir cet état delta uniquement durant notre méditation. Un tel état de détente devrait également être présent tout au long de nos activités quotidiennes. Nous pouvons préparer un café, faire la vaisselle ou repasser, mener à bien une négociation commerciale, nous disputer avec quelqu’un, et pourtant être dans une condition de grand calme et de paix à l’intérieur. Dans les Shastras, c’est ce qu’on appelle l’état de Turiyatit


Conditionnement et nettoyage Heartfulness


«Comment se fait-il que la plupart d’entre nous ne soit pas capable de ressentir cet état dans la vie quotidienne? Il y a de nombreuses raisons à cela. Nous devons éliminer l’impact de notre conditionnement. C’est possible grâce à la pratique du nettoyage Heartfulness. Les activités quotidiennes peuvent créer du stress et de l’anxiété, ou trop d’agitation. Quand je travaillais à la pharmacie, il y avait des jours où je commençais à 8 heures du matin et où je rentrais chez moi à 22 heures, mort de fatigue. Dès que j’arrivais à la maison, je fermais les yeux et je faisais le nettoyage… C’est très simple. Nettoyer, c’est me débarrasser de toutes les complexités et impuretés que j’ai consciemment ou inconsciemment créées en moi au cours de la journée, en permettant qu’elles s’en aillent par l’arrière sous forme de fumée ou de vapeur. C’est tout.»

«Juste après ce nettoyage, on se sent totalement rafraîchi. Pour les personnes ayant été correctement introduites à la voie Heartfulness, ce processus de nettoyage peut ainsi devenir très facile. Vous fermez les yeux, vous émettez le sankalpa (suggestion subtile), et voilà! C’est comme si vous ouvrez le robinet d’un réservoir, l’eau s’écoule et celui-ci se vide. Vous le ressentirez, après 20 ou 25 minutes, en fonction de votre volonté, de votre sankalpa. Plus votre volonté est subtile, plus le processus est rapide. Une volonté forcée ne vous aidera pas. Soyez très léger, calme, priant « que ces complexités s’en aillent de mon système par l’arrière ». C’est tout. Plus la volonté est subtile, meilleur en sera l’effet.»

«Laissez-moi vous expliquer le processus de ce conditionnement. Vous avez vu des éléphants dans un cirque, ou marchant le long des routes. Pour conditionner un éléphant, on attache les pieds du pauvre animal à quatre chaînes ou quatre rondins. L’éléphant est si puissamment conditionné que plus tard, une simple corde attachée à une chaise en plastique suffit pour que l’éléphant reste docilement là où est la chaise; il se sent retenu. Dans un cirque, l’éléphant pourrait faire s’effondrer toute la tente s’il le voulait, mais il est devenue docile, il est conditionné. Notre vie est aussi devenue extrêmement conditionnée à cause de bien des facteurs. Et nous faisons des choix dans la vie à cause de ce conditionnement. Mais lorsque nous désencombrons, déconditionnons, éliminons toutes les complexités de notre système, nous sommes en mesure de prendre les bonnes décisions. Dans la gestion, prendre de bonnes décisions est très important.»


Les qualités d’un leader


«Je vais maintenant vous présenter l’autre aspect du thème principal de la conférence de ce soir: ‘leadership to legacy’, créez votre héritage de leadership et devenez des légendes dans vos propres domaines. Cette déclaration est pour moi une absurdité totale. Pourquoi? J’ai entendu dire par mon Maître que si un gourou spirituel pense qu’il est un gourou, ce n’est plus un gourou. Cette simple pensée est toxique; l’idée même que « je suis untel ou untel » est suffisante pour nous détruire. C’est comme mettre deux gouttes de citron dans un litre de lait. Il deviendra du yaourt. Cette pensée, aussi douce soit-elle, nous détruira.»

«Maintenant, si vous pensez que vous êtes un leader et que vous essayez de devenir une légende, vous invoquez votre égo – « Je dirige 5000 personnes », « J’ai 10000 personnes » – Cela ne fonctionnera pas. La plupart des leaders sont en fait des ‘suiveurs’; ils suivent leur cœur et ils écoutent leurs collègues. Ils sont compatissants; ils sont empathiques. Le professeur Ramnath a déjà souligné le besoin d’intelligence émotionnelle. Je vais vous parler d’une étude menée aux États-Unis, où l’on a étudié le taux de mortalité de patients soignés soit par des hommes médecins, soit par des femmes médecins. Il a été constaté que même si vous êtes entre de bonnes mains, vos chances de guérison sont meilleures, de 12 à 14%, si vous êtes soigné par une femme médecin. Les chiffres sont alarmants! Cette recherche en a aussi révélé la raison: l’empathie. Elle nous a aidés à lancer les ‘Continuous Medical Education (CME) Programs’ (programmes de formation médicale continue) s’adressant aux médecins et aux infirmières aux États-Unis.»

«Nous sensibilisons leur cœur à être plus empathique, par la pratique plutôt que par des cours magistraux. Ces temps-là sont révolus. Les cours magistraux ne fonctionnent pas. Dans ces programmes, créer un environnement favorable et des conditions intérieures permet aux participants d’évoluer. Dans le Yoga, nous utilisons un sankalpa: «que cette personne devienne… dans ce laps de temps.» Avec le sankalpa du gourou, si le disciple est également de bonne volonté, impatient, ouvert et généreux – assez généreux pour identifier ses défauts et s’en libérer – et s’il admet que « Seigneur, j’ai besoin d’aide », c’est tout ce qui est nécessaire. C’est tout ce qu’on attend de shishya (le disciple). Quand le cœur crie « je dois vraiment changer », alors l’aide arrive immédiatement. La transformation commence dès lors que nous reconnaissons nos défauts.»

«Une personne réticente qui pense: « Je suis parfaite » ne peut pas changer. La méditation met en évidence nos défauts. La méditation est comme un miroir. Quand vous fermez les yeux pendant une demi-heure, vous allez traverser tant de choses. Vous découvrirez peut-être aussi certaines décisions que vous devez prendre pour faire votre travail… Quand les idées viennent au cours de la méditation, elles arrivent comme des éclairs, et vous serez capable de décider « pas ceci, pas ceci, pas ceci » et la bonne décision en découlera.»

«Le cœur est un guide magnifique. Le cœur ne nous trompe jamais. Souvent, nous restons confus par choix. Le mental dit quelque chose et il gâche tout. Votre cœur vous a déjà fait signe, mais vous ne voulez pas suivre votre cœur. C’est la raison pour laquelle la confusion est là. Vous essayez encore et encore, encore et encore, encore et encore, en vain.»

«Et quelle est cette évolution de la conscience dont nous parlons? D’ailleurs, qu’est-ce que la conscience? Voici une explication simple: la conscience, c’est la capacité de percevoir, la capacité d’être conscient; c’est une gamme de perception. Jusqu’à quel point puis-je percevoir et ne pas percevoir? C’est là tout l’éventail de la perception. Et quelle est cette conscience qui est influencée par ma pensée? Si j’ai l’habitude de penser négativement « ceci n’arrivera pas si je fais cela », ce qui arrivera à votre conscience, c’est-à-dire à votre perception, c’est que vous allez vous éloigner de vous-même. Votre énergie n’ira pas dans cette direction parce que vous avez commencé à penser de façon très négative.»

«Ainsi, si manas, votre mental, est négatif, votre conscience va se rétrécir; tout comme votre intellect. Intellectualiser et disséquer les choses, c’est bien, mais il est préférable d’être plus sage, plus intuitif. Alors, vous n’avez pas besoin de disséquer quoi que ce soit, car votre intuition vous conduira vers la bonne chose à faire. Permettez-moi de partager avec vous mon expérience personnelle de la pensée.

Il y a eu une époque, où durant des mois, je ne cessais de me poser des questions sur une situation de la vie qui ne pouvait pas être résolue facilement. C’était comme une épine dans la tête. Mes proches, dont ma mère, ma femme et mes enfants, m’observaient en pensant: « Il y a quelque chose qui ne va pas chez lui. » Après plusieurs mois, ma femme, en ayant assez, me demanda: « Qu’est-ce qui ne va pas? » Je déversais alors tout ce que j’avais dans la tête, et elle m’apporta immédiatement une solution. Cela ne s’est pas produit qu’une ou deux fois: c’était pareil à chaque fois. Le cœur féminin fonctionne différemment du cerveau masculin. Les hommes sont plus logiques, alors que les femmes utilisent leurs ressentis.»

«L’idée de la méditation est donc de permettre que manas passe de la pensée au ressenti; de permettre aussi que buddhi (l’intellect) passe de l’intellectualisation et de la dissection à l’intuition et à la sagesse, c’est une évolution. Et qu’en est-il de l’égo, ahankar? Beaucoup pensent qu’il est notre ennemi, mais ce n’est pas le cas. Cela dépend de la façon dont nous l’utilisons. Mon gourou, Babuji, disait: « le mental n’est pas votre ennemi ». Le mental peut être votre meilleur ami si vous savez comment le réguler.»

«Et l’ego? Avec l’ego, si nous sommes honnêtes et disons qui nous sommes, c’est un fait; mais si je dis que je suis professeur à l’IIM Bangalore, je mens. J’essaie de frimer. C’est un mauvais usage de l’ego. À un niveau suivant: vous êtes flûtiste par exemple, et vous venez de donner le meilleur de tous vos concerts. Vous provoquez une ‘standing ovation’. Le jour suivant, vous avez la possibilité de jouer le même râga (musique) devant un public différent. Seriez-vous satisfait de la performance de la veille? Vous aimeriez surpasser la performance précédente et vous ne seriez pas heureux si elle était du même niveau que celle de la veille. Vous voulez faire mieux. C’est le bon usage de l’ego: améliorer, avec fierté, votre performance. C’est un ego positif.»

«Mais penser que personne n’est meilleur que moi dans tout le campus, ou dans toute la ville ou tout le pays, que je suis le meilleur, c’est de l’arrogance flagrante. Et si vos décisions sont du genre « parce que je le dis », que vous arrivera-t-il en tant que leader? Personne ne vous écoutera. On vous écoutera parce qu’on ne pourra pas faire autrement, parce que leurs salaires dépendent de vous, mais vous n’entrerez pas dans la légende. Au lieu de cela, votre nom sera associé à de nombreux termes négatifs. Vous n’êtes même pas un simple patron si vous l’emportez en disant: « Je le dis, alors vous devez le faire. » Vous voyez comment la conscience affectée par l’ego peut non seulement créer une erreur de jugement, mais bien plus encore: vous ruinerez vous-même votre réputation. C’est de l’auto-incrimination.»

«Tous les leaders doivent être humbles, conciliants. Si ce travail n’est pas fait aujourd’hui, il peut être fait demain, pourquoi alors blesser l’autre personne? Ils apprendront. Et quand on travaille ensemble, ça fonctionne comme par magie. La méditation est un tout. Le temps vient où vous sentez la présence de Dieu, non seulement en vous-même, mais l’expérience montre qu’en moins de trois mois, si vous pratiquez le matin, le soir et avant de vous coucher, vous sentirez la présence de Dieu tout autour de vous, en chacun, et même dans les choses inanimées, dans les arbres et les oiseaux. Vous commencerez à percevoir que Dieu est partout. Comme Vivekananda, vous voudrez étreindre les arbres, et c’est un état temporaire que nous traversons lorsque notre conscience est positionnée sur le deuxième chakra, le chakra atma, le cœur spirituel. Vous ressentirez cette intensité.»

«Quand vous ressentez cela, ne sentez-vous pas cette présence divine chez vos collègues, vos subordonnés, votre patron, que vous maudissez peut-être sans cesse? Vous cesserez de le maudire, car vous ressentirez cette présence profondément en vous-même. Vous n’avez pas à croire que Dieu est en chacun de nous parce que vous le ressentez. C’est suffisant. Peu importe que votre patron le ressente ou non, parce que nous ne voulons pas changer le monde; je veux changer moi-même.»

«Si je me change moi-même, ma perception du monde changera en conséquence. Si les verres à travers lesquels je vois sont jaunes, le monde sera jaune; s’ils sont rouges, le monde sera rouge. Si mon cœur est pur, je ressentirai que le monde est pur. Et c’est ce genre de transformation que nous recherchons chez chaque individu, par l’expérience.»

L’exposé de Daaji a été suivi d’une session de questions et réponses, puis les enfants du groupe local Brighter Minds, ont fait une démonstration de leurs capacités intuitives. Lors de ces présentations, ils ont aussi montré la confiance qu’ils avaient acquise face à un large public d’adultes dans un contexte officiel. Chacun s’est retiré afin de préparer la conférence internationale qui devait commencer le matin suivant.

A suivre…

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